Légende d’un dormeur éveillé, Gaelle Nohant

éditions Eloise d’Ormesson, 2017
544 pages
biographie romancée, Robert Desnos, littérature, soirées, Paris, artistes

Robert Desnos a vécu une vie bien remplie en tant qu’écrivain mais aussi critique et résistant. Desnos, nous entraine dans le tourbillon de la vie littéraire parisienne et nous fait côtoyer de grands noms de la littérature et des arts.

J’ai lu ce livre dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle, il faisait partie de la sélection du mois d’octobre et malheureusement ce n’est pas une lecture que j’ai apprécié. Je n’ai tout simplement pas réussi à me mettre dedans, les 100 premières pages m’ont profondément ennuyé. Ce roman est découpé en quatre parties, et dès les premières 50 pages, j’avais envie d’arrêter ma lecture. Me disant, que c’est tout de même pour le prix Elle, j’ai poussé jusqu’à la centaine de pages, la fin de la première partie. Je n’étais toujours pas dedans, j’ai donc été voir quelques avis sans spoiler pour me décider à continuer ou non. Comme apparemment les deux dernières parties, à peu près la seconde moitié du livre donc, étaient vraiment bien, j’ai décidé de poursuivre cette lecture.

Partie 1 :
Dans cette partie, nous suivons Desnos dans le Paris littéraire, il rencontre ses amis surréalistes, va de cafés en cafés et de fêtes en fêtes. J’ai trouvé que toutes ces déambulations ne mènent nulle part. Certes l’évocation du monde littéraire de l’époque est intéressante mais j’ai trouvé cela long et répétitif. Soit Desnos rencontre des gens différents mais les conversations tournent en boucle autour des mêmes sujets (le mouvement surréaliste et sa mésentente avec André Breton), soit on croise les mêmes personnes et ce qu’il se passe nous donne une impression de déjà lu.
J’ai tout de même aimé l’ambiance du Paris des années 20 – 30 et la vie littéraire de l’époque.

Partie 2 :
L’entrée dans cette histoire étant laborieuse pour moi, n’ayant pas aimé la première partie, commencer et lire la seconde n’a pas été simple. Cette partie ne démarrant pas mieux, j’ai lu des passages en diagonale.

Partie 3 :
Cette partie aurait pu vraiment me plaire, ce qui nous est raconté est beaucoup plus intéressant. En effet, dans cette partie, nous assistons à l’entrée de Desnos dans la résistance. J’ai trouvé cet homme vraiment intéressant à ce moment de ma lecture, sa façon de ne pas vouloir se taire, de dire ce qu’il pense haut et fort au mépris des conséquences.
Cette partie est vraiment bien je pense, malheureusement le mal était fait, c’était beaucoup trop tard. Je n’arrive pas et ne peux plus rentrer dans cette lecture, je n’ai jamais envie de la reprendre.

Parie 4 :
Dans cette dernière partie, ce n’est plus la voix de Desnos que l’on entend nous raconter l’histoire mais cette de Youki, l’amour de sa vie. Cette partie est en fait le journal de cette dernière. C’était intéressant et assez émouvant, mais encore une fois le mal était fait, je n’ai pas accroché et j’ai trouvé des longueurs.

Un roman biographique trop long qui se perd dans les détails et perd donc son lecteur, une lecture trop laborieuse pour moi qui n’ai vraiment pas réussi à entrer dedans.

Connaissez-vous ce livre ? Des avis ? Quelle lecture de cette rentrée littéraire vous a emporté ?
Je vous souhaite de belles lectures 🙂

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