Mes lectures

La ferme du bout du monde, Sarah Vaughan

Les préludes, 2017
448 pages
Saga familiale, historique, Cornouailles, secrets, amour, guerre, héritage

1939 : Will et Alice sont évacués à la campagne et se retrouvent à vivre à la ferme. Ils vont se lier d’amitié avec Maggie, la fille du du fermier.
2014 : Lucy, connaissant des soucis professionnels et trompée par son mari, va se réfugier chez sa grand-mère Maggie.
En Cornouailles, dans une ferme isolée près des falaises et de la mer, vit une famille qui cache de nombreux secrets.

Une lecture fluide et agréable. J’ai vu ce roman un peu partout et il m’intriguait et m’attirait par sa couverture mais je ne savais pas de quoi il parlait. Puis, j’ai vu qu’il s’agissait d’une histoire familiale et l’ai donc trouvé encore plus attirant. Je remercie donc chaleureusement Netgalley et les éditions Préludes pour ce service presse.

J’ai aimé :

– le couverture magnifique qui m’a tout de suite attirée.

– l’écriture simple, fluide et agréable qui nous entraine dans cette histoire ainsi que les magnifiques descriptions.

– les paysages très bien décrits qui nous font visualiser les choses : la mer, les marées, les rochers, la vue des falaises, la ferme isolée et les terres qui l’entourent.

– les histoires de famille dont regorge ce roman. Plusieurs générations se côtoient à la ferme et chacun a ses secrets et ses rêves. Il y a aussi les querelles plus ou moins importantes, celles du quotidien quant au travail journalier difficile et très prenant mais aussi celles concernant l’avenir de la ferme. Maggie et son fils ne sont pas d’accord. Ce dernier veut transformer la ferme, la rendre plus rentable et pense plus au profit qu’à autre chose, comme l’attachement de sa mère pour l’endroit où elle a passé toute sa vie et les raisons qui la retiennent là. Il y a également bon nombre de secrets et non-dits qui sont rythmés par l’alternance des époques passées et présentes.

– les personnages et les liens vrais qui existent entre eux. Les personnages sont travaillés et profonds, leur psychologie est fouillée, je les ai trouvé vraiment intéressants avec des réactions très réalistes.

– la réalité de la guerre. Une partie du récit se passe en 1939, début de la seconde guerre mondiale et cette période est abordée avec justesse au travers de l’évacuation des enfants depuis les grandes villes vers les campagnes. C’est donc ce que nous voyons à travers les personnages de Will et Alice, un frère et une sœur que leur mère à envoyé de Londres. La situation économique est aussi évoquée, au travers des tickets de rationnement, de l’effort de guerre : les fermiers font ce qu’ils peuvent et luttent et travaillent dur pour fournir de quoi nourrir les gens. La lutte pour la survie de la ferme, la dureté de la vie et des conditions de vie là-bas, est d’ailleurs un thème récurent qui traverse les générations et est évoqué par plusieurs membres de la famille.

– la tension et le suspens qui montent au fur et à mesure du récit, même si je n’ai pas été surprise par ce qui se passe, j’ai senti cette escalade.

Il m’a cependant manqué:

– de la surprise et de l’empathie pour les personnages que j’ai vraiment apprécié mais sans m’y attacher.

J’ai lu beaucoup d’histoires familiales ces derniers temps et c’est peut-être pour cette raison que j’ai aimé ce livre mais pas autant que je ne le pensais.
Il n’en reste pas moins que c’est une lecture très sympathique qui a tout bon car au final tout m’a plu.
Connaissez-vous ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ? Envie de le lire ?
Je vous souhaite de belles lectures 🙂

8 réflexions au sujet de « La ferme du bout du monde, Sarah Vaughan »

  1. Bonjour, je ne connais pas ce roman. Je tiens à vous remercier pour la qualité de votre compte de lecture; détaillé, clair et intéressant. Bonne continuation!

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