Albin Michel, 2017
444 pages
Policier, polar suédois, accidents, meurtre, enquête,
Après la mort d’un ours féroce, on découvre dans son ventre les restes d’un homme. Puis, quelques mois plus tard, une femme est tuée à coups de fourche. Rebecka Martinsson est chargée de l’enquête et ne tarde pas à relier ses évènements à priori sans rapport : les deux victimes avaient un lien de parenté. Mais ils ne sont pas les seuls à avoir disparu, comme si une malédiction frappait cette famille.
C’est une bonne lecture dans laquelle je suis rentrée très facilement, beaucoup plus que ce à quoi je m’attendais car c’est un policier, genre que je lis très peu et qui ne m’attire pas vraiment. J’ai lu ce livre dans le cadre du Grand Prix Des Lectrices Elle et je dois dire que, comme grâce à cela je reçois un policier par mois, je m’y mets doucement et je commence à apprécier ce genre. Cette lecture m’a emportée dès les premières pages, j’avais à la fois envie de savoir ce qu’il s’était passé, ce qui allait se passer et de mieux connaître les personnages, cependant, le rythme est assez lent et ma lecture s’est un peu essoufflée.
J’ai aimé (mais avec certains petits regrets) :
- le rythme du début du livre. Nous assistons dans les premières pages à une chasse à l’ours et j’ai trouvé le rythme rapide, avec des phrases courtes et des descriptions succinctes, vraiment entrainant. J’aurais d’ailleurs aimé retrouver ce sentiment plus loin dans le livre, vers la fin et ça m’a un peu manqué car la suite est assez lente et pour la fin, il aurait fallu selon moi un rythme plus soutenu.
- les retours dans le passé qui nous en apprennent plus sur cette famille dans laquelle les accidents semblent récurrents et n’en sont peut être pas. J’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur ce qui s’est passé pour la première personne assassinée dans la famille mais il me manquait des explications quant au titre. C’est évoqué rapidement lors d’un retour dans le passé à la fin mais je n’ai pas vraiment compris pourquoi ce titre qui pourtant me plaisait et laisser présager de grandes choses.
- les personnages et en particulier le petit garçon. Ce livre est en fait le 5e dans lequel le personnage de Rebekka apparaît, et les personnages semblent donc avoir un passé commun que l’on ne comprend pas toujours très bien mais qui ne gêne pas particulièrement la lecture. C’est une galerie de personnages intéressante que j’aurais aimé mieux connaître, ils sont complexes et je comprends qu’ils doivent être plus développés dans les tomes précédents. L’histoire dans le présent est celle de l’enquête sur le meurtre de Sol-Britt, une grand-mère à la drôle de réputation. Son petit fils est retrouvé, il s’est enfui suite à l’intrusion du meurtrier de sa grand-mère, traumatisé, il n’arrive pas à parler de ce qu’il s’est passé. Il va être recueilli par Krister, qui est celui qui l’a retrouvé. Le petit va préférer adopter le comportement d’un chien et se mêler à ceux de Krister plutôt que de parler aux gens. J’ai trouvé ce petit-garçon attachant et touchant, c’est un personnage que j’ai vraiment beaucoup aimé, celui que j’ai préféré je pense.
C’était donc une lecture agréable sans être mémorable. J’ai passé un bon moment mais je ne sais pas ce qu’il me restera de cette lecture dans quelques mois. Cependant, cela reste une très bonne lecture pour une soirée d’hiver avec un plaid et une boisson chaude.
Connaissez vous ce livre ? Avez-vous lu les précédents de cette série ?
Je vous souhaite de belles lectures 🙂
du même avis que toi, un bon polar sans être mémorable, avec quelques défauts, qui nous offre malgré tout une lecture agréable
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Oui c’est ça ! ☺
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